samedi 23 janvier 2016

Le poids de la restauration rapide

Hier, c'était vendredi!
Comme toute famille qui se respecte, on avait notre semaine dans le corps. Ma belle-mère a fait souper les enfants en attendant notre arrivée. Puis, nous nous sommes occupés des enfants jusqu'au dodo qui a tardé. Épuisés, nous avons regardé les options qui s'offrait à nous pour le souper: des restants, cuisiner quelque chose (on s'entend que c'est moi qui aurait dû cuisiner) ou faire livrer du resto. On n'a pas résisté et on a commandé dans un restaurant asiatique qui offrait les livraisons.
À la réception, après avoir constaté le montant un peu exorbitant de la facture pour le contenu, nous avons réalisé LA GAFFE! Wow, 3 contenants de cartons, un sac en carton, 8 sachets de sauce aux prunes, des baguettes et 4 biscuits chinois emballés individuellement, sans compter les fameuses napkins. Pour une chance que nous n'avions pas pris de breuvages! Puis, on a constaté que c'était le lot de tous les restaurants de restaurations rapides ou presque. Dès qu'on veut emporter le repas chez soit, ce n'est pas qu'une question de livraison, le repas est tout emballé de façon individuelle dans des contenants/emballages qui ne sont pas toujours recyclables ou fait de matières recyclées. Et la je ne parle que de déchets "matériels" mais la restauration produit un haut taux de déchets alimentaires aussi. Qui peut se vanter d'avoir travaillé dans un de ces restaurants en disant : "Ah nous, tous les restes nous les compostons" ou quelque chose du genre.
On a donc pris une décision: plus de restauration rapide pour nous. On s'entend que de ce point de vue, on ne se prive pas non plus, ayant décidé depuis un certains temps pour une alimentation saine et équilibrée. On amène déjà nos tasses pour emporter dans les restaurants distributeurs de café. J'ai aussi depuis peu toujours avec moi un contenant Range-à-Plat de Tupperware qui se range facilement dans le sac de couche. (C'est un contenant qui s'écrase sur lui-même lorsqu'il est vide et qui se déplie pour se remplir. Je crois qu'il y a des contenants similaires dans les commerces de randonnées). Avec deux enfants en  bas âge, non, je ne sais pas ce qu'est une sacoche, mon sac à couche est déjà assez gros, pas besoin de m'encombrer d'une sacoche en plus. Ce contenant me sera sans doute utile si nous allons au restaurant et que nous voulons ramener ce qui reste à la maison. (éviter par le fait même le gaspillage alimentaire.)
On est au courant que parfois on risque de flancher pour quelques restaurants de restauration rapide, mais si tel est le cas, nous ne ferons pas livrer: nous restons à distance de marche de bon nombre d'entre eux. Aussi, nous allons tester le "Si je te donne mon plat, peux-tu mettre mon sandwich, hamburger, poulet et autres dedans?" J'espère avoir de l'ouverture sur ce point. Je vous en redonne des nouvelles.

Je vous invite aussi à aller voir cette page où on y fait le palmarès de restaurants qui font le plus d'efforts en matière de gestion environnementale des déchets : http://vieenvert.telequebec.tv/sujets/695/fast-food

mardi 19 janvier 2016

Parcours scolaire

Je suis étudiante et qui dit études, dit aussi lectures et notes de cours.Je vais tenter, au courant de la session, de limiter mon empreinte écologique. Ce que je veux dire, c'est que je vais m'utiliser en guise de rat de laboratoire en quelque sorte.
La session passée, j'ai imprimé toutes mes lectures, je les ai faites relier parce que ma mentalité était celle où avoir un document en main permettait une meilleure acquisition de la matière. Mais qu'en est-il réellement? Est-ce vrai pour tout le monde? J'ai commencé par ne pas imprimer les plans de cours, les profs les mettent de toute façon sur la plate-forme de l'université. J'ai aussi pris toutes les lectures que nous devrons faire et je les ai classer dans des documents sur mon ordinateur et je les lis dans l'autobus. Les profs nous remettent aussi des powerpoint avec les notes de cours. Encore une fois, j'avais le réflexe de les imprimer... Vous savez ce modèle de powerpoint où il y a 3 diapositives sur une feuille et les petites lignes à côté pour rajouter du texte. On économise sur le nombre de feuilles, mais on prend beaucoup de papiers quand même. Je n'ai qu'à prendre un cours que j'ai cette session-ci où j'ai 48 diapositives... 48 pour un cours qui a duré 2h. Je vous laisse imaginé de quoi ont l'air les cours de 3h avec ce professeur.
Aujourd'hui, nous avons la chance d'avoir des outils technologiques: Ordinateurs portables, cellulaires, tablettes, etc qui peuvent vraiment nous simplifier la vie... par moment. Je ne suis pas forte sur la technologie pour tout vous dire. J'ai une tablette à la maison que j'utilise très peu et un ordinateur portable pour l'école et mon cellulaire. Je crois toutefois que ça peut être utile. Comme je le disais précédemment, j'ai fait un dossier pour chacun de mes cours avec les lectures et les notes. Bien sur, je griffonne sur un  bout de papier les infos supplémentaires (mon conjoint et moi, on se partage le laptop) donc j'ai un cahier de notes 80 pages pour tous les cours. On verra ce que ça donnera. Je vais m'essayer à faire mes lectures ainsi et à gérer mes notes et mon étude aussi. Je pense bien qu'un autre article suivra à la mi-session afin de voir où la situation en est. Je ne crois pas que je mets ma session d'études en jeu, mais je m'organiserai si je vois que mes résultats ne sont pas ceux auxquels je m'attends.
Pour ce qui est des manuels obligatoires, il y a plusieurs étudiants qui cherche à vendre leur anciens livres et il y a plusieurs sites internet dont www.meslivres.ca qui s'occupent de ce genre de trucs. On peut y trouver des livres selon l'école qu'on fréquente et/ou notre programme d'étude. Ainsi, vous économisez sur le prix de votre matériel (et étudiant, on a tous besoin de gérer efficacement nos sous), mais aussi d'éviter l'impression supplémentaire d'un livre. Bon, je ne sais pas si vraiment ça empêche un livre d'être imprimé, mais je me plais à cette idée.

À suivre...

jeudi 7 janvier 2016

Bilan de la semaine 1

Ouin, pour une première semaine on est loin du miracle. Je tiens tout de même à rappeler que le but de ce blogue est de montrer les étapes qui mènent lentement mais surement à l'atteinte du "zéro déchet". Nous en sommes à prendre conscience de notre consommation, de mieux la cerner afin de la réduire peu à peu.
Les poubelles passent le mardi, ainsi, lundi soir nous avons pris le temps de mettre nos sacs poubelles de la balance avant de les sortir: un beau 11 lbs de vidanges! Mes fils ne pesaient même pas ça à leur naissance! Il est important de spécifier que nous venons de terminer notre temps des Fêtes et que nous en avons profité un peu... Nous avons négligé les couches lavables, continuons de jeter nos restants de table (nous magasinons un bac pour le compostage) et n'avons pas porté une attention particulière à nos achats ça fait partie de la vie quotidienne. Les serviettes sanitaires étaient au rendez-vous tout comme le papier "cellophane". Nous n'avons pas pesé le recyclage par contre... Le contenu de notre bac étant beaucoup trop grand. Nous sommes encore en train de défaire des boites de notre déménagement, ce qui fait que notre bac de recyclage n'est même pas en mesure de tout contenir dans le moment.
Le but des prochaines semaines est de diminuer les poubelles à 9,5 lbs. On veut diminuer le tout, mais on ne veut pas non plus se fixer des objectifs trop haut que nous n'atteindrons pas... c'est un peu comme la perte de poids au fond.
Je continue de m'informer sur les diverses options pour modifier peu à peu nos consommations et vous devriez voir d'autres super articles apparaître prochainement sur tout plein de sujets différents: couches lavables, lingettes humides lavables et crème de change (quand on a des bébés, il faut ce qui faut ce sont de grands consommateurs avant même de s'en rendre compte), serviettes hygiéniques lavables, faire son savon maison (savon de corps, détergent à lessive, etc), la bonne cuisine, la conciliation études- zéro déchet etc. J'ai tellement hâte de vous en parler :)

samedi 2 janvier 2016

Éprouvant jour 1

Ouin... Je savais que ce ne serait pas de tout repos d'adopter un mode de vie complètement différent, mais je ne croyais pas être confrontée si tôt dans le processus.

Nous en sommes à notre dernier party du temps des Fêtes, la réunion se faisait dans ma fausse belle-famille ( mon beau-père m'appelle sa "fausse bru" puisque nous ne sommes pas mariés, ce ne sont que des blagues). J'ai tout d'abord réalisé à quel point le jetable et le réutilisable se côtoyaient. Les ustensiles métalliques, les coupes de vin en verre et les contenants de plastique pour préserver la nourriture côtoyaient les nappes de papiers et les assiettes de plastiques jetables. Loin de moi l'idée d'imposer mon nouveau mode de vie aux gens qui m'entourent, je ne fais que constater le ridicule de la chose.

Mais où j'ai été le plus foudroyée, c'est lors de l'échange de cadeau. Au moment d'acheter les cadeaux, je n'étais pas encore tout à fait certaine si je me lançais ou non dans cette aventure que représente l'atteinte du zéro déchet. J'ai donc participé à l'échange sans mot dire en tentant de voir quel cadeau correspondait le mieux au mode de vie que nous désirions adopter. À la fin de l'échange, je me suis retirée et j'ai éclaté en sanglots non pas parce que je n'appréciais pas le cadeau que j'avais reçu ou qu'on m'avait volé celui que je désirais tant, mais parce que je me trouvais confronté à ma réalité. À une autre époque, j'aurais adoré mon cadeau, mais aujourd'hui ça ne me ressemble plus. Il s'agissait d'une suzanne (une assiette tournante sur laquelle on dépose des fromages ou charcuteries) et 8 assiettes de service... 8! Alors que je tente de libérer mes armoires et de ne pas m'encombrer des choses qui me sont inutiles ou que j'utilise très peu, je me retrouvais avec un cadeau qui ne servirait qu'à remplir mes armoires. Mon conjoint, quant à lui, a reçu une carte-cadeau d'un restaurant. C'est super quand on pense que ça paie une belle sortie en amoureux, ce l'est moins quand le restaurant est à 61 km de notre maison, donc 122 km aller-retour. Je tiens à rappeler que nous tentons aussi de limiter l'utilisation de la voiture compte tenu de l'émission de gaz polluant engendrée.

Une fois ressaisie, j'ai offert mes assiettes et ma suzanne à ma belle-mère qui semblait ravie et mon conjoint a réussi à s'entendre avec un oncle pour échanger sa carte contre des bouteilles d'alcool. Pour moi, ce fut un poids de moins sur les épaules, j'avais fait une heureuse et je répondais à mes valeurs. Je ne cherche pas à dénigrer l'événement, mais démontrer la réalité foudroyante qui entoure les gens qui changent leur vie de manière drastique pour le meilleur selon leurs valeurs.

Tout ça pour dire que le projet zéro déchet ne sera pas de tout repos et parfois ce sera même plus dure qu'on ne l'imagine, mais que de repousser sans cesse nos limites fait de nous de meilleures personnes.

Présentation du groupe

Bonjour à tous,
Nous sommes la famille Plante-Théorêt. Pour l'instant (je dis bien pour l'instant), notre famille est composée de 4 membres: Marie-Claude (maman) 25 ans, Olivier (papa) 29 ans et nés de cette union qui dure depuis maintenant 4 ans Guillaume 2 ans et Frédérick 9 mois.

Papa est pilote d'avion de brousse de formation, mais présentement instructeur de premiers soins. Passionnée des grands espaces, des randonnées pédestres, de chasse et de pêche, il a tout de suite accepté de s'engager dans ce projet avec moi.

Guillaume et Frédérick sont encore petits et nous souhaitons, par notre démarche, leur inculquer un mode de vie qui (nous espérons) les guidera tout au long de leur vie. Guillaume fréquente un centre de la petite enfance (communément appelé CPE) situé à 1km de la maison et Frédérick quant à lui fréquente un milieu familial situé à 800m de la maison sur le même trajet. Notre famille n'est pour l'instant pas complète, si la vie nous le permet, nous aimerions ajouter deux autres enfants à cette union. Je tiens aussi à préciser que leur future école est située au bout de notre rue environ 50m. 

Nous avons emménagé dans ce quartier au mois d'octobre. Nous avons une belle grande maison sur deux étages (rez-de-chaussée et sous-sol) et une grande cour pour laquelle nous avons de grands projets. Il s'agit d'un quartier résidentiel où plusieurs jeunes familles sont établies et dans lequel nous nous sentons vraiment chez nous.

Pour ma part, conscientisée dès l'école primaire sur la question de l'environnement, j'ai toujours grandi dans un milieu où la protection de l'environnement était un enjeu extrêmement important. À partir de l'adolescence, j'ai commencé à vraiment me mobiliser et à entamer des projets personnels un peu plus concrets. Je militais à ma façon contre les multi-nationales, l'exploitation des enfants, la justice sociale (appelez cela comme vous voulez), l'envie de participer à des projets d'aide humanitaire et encore et toujours la protection de l'environnement. Le milieu dans lequel j'évoluais et les commentaires négatifs que je recevais à l'égard de mes choix m'ont fait bifurqué de cette ligne que je m'étais donné. Moins active à ces niveaux, je gardais toujours en tête mes projets. Aujourd'hui, à l'aube de l'an 2016, nous commençons à mettre en place un de ses projets: ZÉRO DÉCHET. Encore une fois, j'ai rencontré des gens qui ont tenté de me démotiver en me disant que mon rythme de vie ne me le permettait pas... mais cette fois, j'ai fait ma tête de cochon. Je tiens aussi à préciser que je suis étudiante à temps plein en travail social... et j'adore ça, vraiment. Je suis aussi une entrepreneure ayant ma propre entreprise de vente à la maison et un autre projet dans la même branche qui se prépare.

Ainsi, nous recyclons fortement depuis de nombreuses années et quand je dis fortement, je veux dire que tout élément que nous voulons jeter et/ou recycler est analysé afin de véritablement savoir où est sa place. Nous avons aussi fait l'acquisition de couches lavables (il en sera surement question dans un prochain article). Notre mode de vie nous a poussé à n'avoir qu'une seule voiture que papa utilise pour le travail. Son travail d'instucteur l'amène (malheureusement) à se déplacer beaucoup, mais pour le reste nous tentons de nous débrouiller en marchant. Aussi, lors de l'achat de notre maison, nous avons fait le choix de ne pas nous abonner à la télévision. Nous avons quelques films pour les enfants, et mon conjoint et moi avons trouvé bien d'autres choses à faire de nos soirées.

Nous tentons aussi d'avoir un mode de vie plus sain: nous cherchons à éviter le plus possible les repas déjà préparés et passons de plus en plus de temps (volontairement) dans la cuisine pour le bonheur de notre plus vieux garçon! Nous avons intégré l'activité physique dans toutes nos journées à raison de 30minutes par jour: que ce soit d'aller jouer dehors, de courrir ou de s'entrainer avec quelques-uns de nos DVD d'entrainement.

Le projet vert qui nous stimule ces temps-ci: ZÉRO DÉCHET. J'ai vu passer sur les réseaux sociaux l'histoire d'une jeune femme qui avait réussi à ne produire aucun déchet pendant 2 ans, puis en faisant des recherches je suis tombée sur Béatrice Johnson qui elle a inculqué ce mode de vie à sa famille de 4. J'ai eu le déclic, c'est ce que je voulais réalisé. Moi qui rêvait de nouveau défi, j'en avais trouvé un à ma taille surtout avec des enfants en bas âge. Mais il fallait que ça passe au conseil... Mon conjoint et moi en avons discuté un bon gros 5 minutes. Ayant les mêmes valeurs et la même vision au sujet de l'environnement, il a été facile de s'entendre et l'acquisition de notre maison représentait pour nous une façon supplémentaire de voir l'évolution d'un tel projet.

La mise en place de ce projet
Nous sommes bien conscients nous ne passerons pas de notre mode de vie actuel à celui de zéro déchet en l'espace de quelques mois. Il s'agit bien sûr d'un processus à long terme. 
Alimentation
Nous désirons nous informer le plus possible sur l'alimentation en vrac afin de réduire l'emballage et les coûts reliées à celui-ci. Nous souhaitons aussi passer encore plus de temps dans notre cuisine à essayer de faire le plus de condiments maison possible (ketchup, mayonnaise, vinaigrettes, marinades, sauces, etc.). Nous aimerions aussi tenir notre propre jardin et mettre en place un bac de compostage.
Transport
Comme mon conjoint travail sur la route, il est difficile de limiter ses déplacements toutefois en ce qui me concerne, je prends l'autobus (seul moyen disponible dans ma région pour atteindre la ville) et le métro pour aller à l'école et nous marcherons beaucoup. Apprendre à connaître notre quartier nous aidera surement à faire des achats intelligents en limitant l'utilisation de l'auto.
Déchets
Nous tenterons de limiter nos déchets le plus possible, mais aussi la quantité d'éléments qui se retrouveront dans le bac de recyclage. Comme je suis une fille de chiffres, je tiens à calculer et à comparer pour bien comprendre l'ampleur de notre consommation. Ainsi, nous allons peser nos sacs poubelles et notre recyclage chaque fois que nous les sortirons de la maison.
Consommation
En déménageant, nous avons pris conscience de toute la quantité de choses qu'une famille pouvait avoir en sa possession et parfois des choses totalement inutiles!!! J'ai commencé un grand ménage dans mes vêtements pour me départir du 2/3 de ceux-ci et nous commençons à ouvrir toutes les armoires pour voir ce que nous avons encore de superflu. Nous tenterons de limiter nos achats à ce qui est vraiment nécessaire et un questionnement devra être fait à chaque fois sur l'utilité et le réel besoin de celui-ci. Finalement, nous nous tournerons vers de plus en plus vers l'achat de produits québécois et/ou biologique/écologique quand nous ne pourrons nous-mêmes les faire (savons et produits nettoyants).

Par le biais de ce blogue, nous espérons pouvoir conscientiser le plus de gens possible et leur faire réaliser que ce mode de vie est plus accessible qu'on ne le croit. Il s'agit d'un projet de chaque instant et nous sommes conscients que ce ne sera pas toujours facile d'y arriver, le but étant de réduire au maximum le nombre de déchets. Nos erreurs seront aussi partagées parce que c'est possible que certaines choses tournent plus ou moins bien, mais l'important est de toujours voir le positif malgré tout. Suivez-nous!